DEVENIR BADGER PISTEUR

DEVENIR  BADGER  PISTEUR
Les   méthodes  de  recherche  d'un  village  de  blaireau



Beaucoup de personnes se posent la questions de savoir si il existe des techniques et des astuces simples afin de pouvoir trouver facilement une adresse de blaireau. Et bien, se n'est pas ci compliqué que cela, loin de là de trouvez un clan de blaireau.
Pour avoir toutes les chances de votre côté dans votre méthode d'investigation de rechercher d'un village de blaireau, sera tout d'abord, de connaître parfaitement les différentes indices de présence que laisse cette espèce ( à ce sujet voir l'article sur les "indices et traces présence" sur ce même blog ). En plus d'apprendre tous les indices, il faudra être aussi un grand curieux des choses de la nature, mais toute fois en respectent le biotope et surtout les propriétés privées, n'allez pas vous enfoncer dans un bois ou un champs privé sans autorisation préalable, car l'expression "pas vu pas pris ..." n'a pas encore fait ses preuves, si vous tombez malheureusement sur le propriétaire des lieux, cela ne sera pas toujours très agréable, alors pour votre bien, évitez tous contacts conflictuelles.
Après avoir acquis toutes les connaissances nécessaire de traces de présence du blaireau, se sera déjà pour vous une très bon point de départ, vous aurez donc toutes les chances de pourvoir trouver une forteresse souterraine de monsieur Taison, se sera beaucoup moins compliqué et fastidieux, vous vous passionnerez ainsi à jouer les détectives.




MÉTHODE  DE  RECHERCHE  ET  D' OBSERVATION
  POUR  LA  DÉCOUVERTE  D' UNE  ADRESSE  DE  Mr. TESSON
Dessin  des  blaireaux,  sont  de  Alexis  Nouailhat  -  son  site  ici


Le blaireau est un animal qui est très fidèle à ses manies, il reste très régulier dans ses habitudes de vie. Pour pouvoir espionner Sir Meles meles, nul besoin de vous placer en sentinelle dans n'importe chemin, allée ou coulée forestière, cela serait voué à une attente stérile. La première des choses c'est de trouver la forteresse sous-terre du châtelain, comment allons-nous procéder afin d'avoir la chance de tomber sur l'un de ses châteaux forts avec son architecture compliquée et enterré.
Tout d'abord, bien que la recherche d'une blaireautière est envisageable toute l'année, les meilleurs périodes pour trouver le gîte de ce mustélidé sont la fin de l'hivers et le début du printemps, à cette époque de l'année, les forêts n'ont pas encore revêtu leur épais manteau de feuillage, ce qui garantit un meilleur dégagement sur d'assez longue distance et, en fin d'hivers le blaireau à un regain d'activité, ainsi les travaux de terrassements seront plus visible, donc portez particulièrement votre intention sur la présence de gros monticule de terre, ce genre d'indice trahis généralement la bâtisse du petit ourson des bois. Dans une t'elle situation d'investigation, vos jumelle serons un précieux outil de recherche, balayez soigneusement chaque parcelles du bois ou vous vous trouverez.
Maintenant passons au secteur de prédilection, pas d'inquiétude ce ne sera pas aussi difficile que ça, loin de là. Tout d'abord livrez vous à un quadrillage méthodique au coeur des forêts de votre région, c'est dans les sylves que le blaireau aime bâtir son palais sous-terrain. Privilégiez les bois au dénivelés très vallonnés, car en effet, si vous l'ignoriez et que vous n'avez pas encore parcouru totalement ce présent blog, notre quadrupède aime volontier les biotopes aux paysages très accidentées, principalement les endroits proches des lisières, éventuellement d'un point d'eau comme un ruisseau car en effet. Pour vous aidez dans votre investigation de biotope, orientez vos recherches vers les cartes IGN au 250.000, ces dernières sont beaucoup plus détaillé que les autres cartes et, les reliefs géographique sont très bien indiqués. Une fois votre secteur de recherche validé, emportez alors vos cartes et livrez vous à un quadrillage méthodique de chaque parcelles.
Pour encore plus faciliter vos recherches, surveillez un indice très important qui risque fort de vous conduire droit au but, nous souhaitons vous parler des nombreux sentiers de terre nue et battue qui courent et se croisent au coeur d'un massif forestier. Ne négligez pas ces indices, ces étonnants petits chemins sont assez bien dessinés et marqués, l'on pourrait presque les confondes avec des sentiers empruntés par les hommes si quelques détails et traces troublants ne venaient pas perturber l'ensemble du sentier. Mais nous entendons certaines personnes qui évoqueront probablement, "n'importe qu'elle espèces animales peut fouler ces sentiers...", c'est la qu'il faudra que vous soignez vraiment très curieux et très observateur. Les indices typiques qui trahira à coup sûr la présence certaine d'un sentier emprunté par des blaireaux, des traces de fouilles ou de grattages sont des traces que le Tesson pratique afin de chercher sa nourriture ou, si la chance est avec vous, d'autres indices qui ne laissera aucun doute sur un sentier de blaireau, comme les empreintes très caractéristiques elles ressembles à celle d'un petit ourson ou des petits trous garnis de caca, un autre indice très distinctif au blaireau, car c'est bien la seule espèce animale qui aime réaliser un petit trou pour déféquer dedans, il est appelé pot ou latrine.

 1 /  empreintes des pieds antérieure dessus et postérieure dessous.
2 / une coulée toujours très bien dessinée.
3 / vous devez trouver toujours des traces de fouille sur la coulée identique à la photo, ci ces indices sont stériles, alors ce n'est pas un sentier emprunté par le blaireau, ne le poursuivez pas. 

 Pot ou latrine avec une laissée fraîche

 Réfectoire et latrine se trouvant à 300 mètres environ d'une blaireautière, autour de nombreuses coulées circulent.


D'autres traces peuvent également indiquer la présence d'une coulée de blaireau, mais là il faudra que vous endossiez l'habit de la police scientifique ou celle d'un expert en criminologie. Énumérons les autres preuves matérielles qui établi bien la vérité qu'ils s'agissent des coulées utilisées par les blaireaux. Si un clôture de barbelé travers un sentier et si le premier file du bas est à une hauteur de moins 30 centimètres, hauteur au garrot du blaireau, inspectez bien chacune des parties ou se trouvent les ronces artificielles, vous découvrirez peut être des restes de la fourrure du blaireau, à se sujet afin de déterminer si il s'agit bien de poils du Taisson, allez lire l'article sur ce même blog  "le pelage et la mue" du blaireau. Sinon, autre indice susceptible d'orientez votre décision à voter pour une coulée de blaireau, si au travers de cette dernière un arbre est couché par la tempête en plein milieu du sentier et que seule un blaireau peut se faufiler dessous, alors continuez de suivre le chemin, peut être qu'il vous mènera tout droit vers une adresse de blaireautière. Toutes ces informations, bien que moins fréquentes, seront également toutes aussi importants les unes que les autres, elles seront un appuis supplémentaires, elles vous permettrons encore plus d'orienter vos recherches d'investigation blaireaulogique.                      

Reste de pelage fixé sur un barbelé




Les  autres  indices  importants  à  connaîtres ...


Le blaireau cohabite bien sûr avec d'autres espèces animales comme le chevreuil et le sanglier, pour évoquer tout spécialement ces deux ongulés, et bien tout simplement, certaines traces laissées par ces deux espèces ressemblent parfois à celles que les blaireaux abandonnent dans la nature. Donc afin ne pas vous perdre dans les foultitudes d'indices de présences de toutes ces différentes existences sauvages, qui aiment vivres autour du Taison, nous allons donc parcourir dans ce chapitre, certaines traces susceptibles d'être observé sur une coulée ou un sentier qui courent au coeur d'un bois ou d'un massif forestier.
   


LES  INDICES  DE  PRÉSENCES  DU  CHEVREUIL ...
Grattis - moquette - chevrette


Empreintes d'un chevreuil et d'une chevrette




Indice n°1 / les grattées ou grattis 
Les grattés sont des indices liés à la communication sociale et sont spécifiques au brocard qui tient à informer d'éventuels rivaux de sa présence. Pour cela, il va gratter le sol avec ses pattes antérieures dans le but d'y déposer la sécrétion des glandes cutanées qu'il possède entre ses pinces. Sur un sol forestier, ses grattées sont autant plus visibles qu'elles se caractérisent par l'enlèvement des feuilles mortes qui tapis le sol. Ils sont rarement réalisés dans une épaisseur de plus de 20 à 30 centimètres. Lorsque le grattis est entamé  un sol quasiment nu, le creusement est plus profond que lorsque l'animal à dû enlever des feuilles. Il est fréquent que les grattis porte la marque bien visible des sillons provoqués par les pinces lors des dernier coups de sabots.

Indice n°2 / les frottis
Les frottis constituent également un indice très important de communication sociale. Ils sont le fait également de celui du mâle le brocard territoriaux, qui déposent sur des arbustes ou des branches assez basses la sécrétion des glandes frontales. La période la plus favorable à cette activité se situe en fin d'hivers et au début du printemps. Ces indices sont extrêmement pérennes. Pour ce faire, l'animal frotte ses cornes contre le bois, dont celui ci fini par faire sauter l'écorce et le mettre ainsi à nu. Ces frottis sont souvent associés au grattis évoqué ci dessus, en faite le brocard creuse en même temps qu'il frotte ses bois sur la branche. Cette association grattis/frottis est appelé "régalis". 



Indice n°3 / les laissées ou crottes
Les laissées de chevreuil sont appelées "moquettes". Celles d'un adulte sont longues de 1 à 1,5 centimètres pour un diamètre de 0,8 à 1 centimètre. La forme des crottes est allongée, ce qui leur confère un aspect d'autant  plus typique que leur surface externe est régulière et sans aspérités. au printemps, le chevreuil expulse parfois des crottes qui restent reliées les unes aux autres en véritable 'chapelet". Cette "moquette" est généralement d'une couleur noire, mais elles peuvent parfois prendre une nuance brunes. Les crottes ne sont pas déposées en des lieux précis, très souvent, l'animal les s'expulse en marchant, d'ou la possibilité d'en observer sur des coulées mais, elles sont alors dispersées et non regroupées en dépôts.    





LES  INDICES  DE  PRÉSENCES  DU  SANGLIER ...
 Deux boutis et la "bête noire" des forêt ...


Empreintes d'un sanglier et d'une la laie





Indice n°1 / le vermillis
L'indice le plus léger que laisse le sanglier et qui est observable sur le terrain est extrêmement superficiel, l'animale soulève de son groin la couche de feuilles mortes sans toucher le sol. Il le fait en se déplaçant et en gardant son groin droit devant lui sans donner de coup sur la droite ni la gauche. Il en résulte en surface l'existence de sillons peu profonds sinueux, qui évoquent la trace qu'aurais pu laisser un vers de très grande taille.

Indice n°2 / le boutis
Notre "cochon des forêt" peut également remuer le sol d'une façon plus profonde et désordonné. Utilisant toujours son groin, il creuse alors à des profondeurs variant entre 10 et 50 centimètres. Ces travaux peuvent s'étendre sur plusieurs centaines de mètres carrés dans un seul tenant. A l'intérieur d'un boutis, le sol est mis à nu, et la terre retournée apparaît en grosse mottes lorsqu'il est frais. En vieillissant ou après une pluie, les mottes peuvent s'aplatirent et le sol devient alors plus régulier. L'aspect des bords d'un boutis frais est abrupts et souvent vertical et dans un boutis frais il n'est également pas rare d'observer des restes de bulbes ou tubercules oubliés par les animaux.      

Indice n°3 / les laissées
Les laissées du sanglier sont celles d'un omnivore,régime propre à modifier leur couleur, leur densité, leur granulosité. En revanche, la forme varie peu et il en existe guère que deux grand types. La première la plus courante dans 85% des cas, est la crotte en boudin. Elle se présente comme un cigare dont le diamètre varie entre 4,5 et 7 centimètres, pour une longueur variant de 7 à 15 centimètres. Les crottes dépassant 11 centimètres sont rares généralement et ces laissées sont alors tronçonnées. A l'examen, la laissée se révèle constitué de segments qui, détachés, évoquent une figue sèche. Le deuxième type de laissée, correspond à un dépôt de grains de forme vaguement cubique ou rappelant un berlingot. Sans pouvoir en tirer de conclusion précise, ce type crotte existerait qu'en milieu forestier et observable que durant la saison d'été et d'automne. Ces grains ont une arrête d'une longueur variant de 1 à 2 centimètres et sont toujours bruns ou noirs. Tout comme le chevreuil, le sanglier ne dépose pas ses laissées en dans des endroits précis et leurs découverte révèle alors celui du hasard de votre balade. Mais tout comme le chevreuil, il est fréquent de les trouver en suivant une coulée.



Indice n°4 / la souille
 Il faut pour finir d'évoquer des indices qui ne sont pas propre au sanglier mais qui laisse en abondance derrière lui. Les souilles sont en faites des zones de boue dans lesquelles les sangliers se vautrent afin de se débarrasser ainsi de leurs parasites et profitant ainsi de l'été, d'un peu de fraîcheur. L'examen attentif des bords d'une souille permet souvent de noter les dessins laissés par les soies ou les poils dans la terre meuble et détrempée. Après s'être baigné dans la souille, le sanglier doit s'essuyer, pour cela il va ensuite fréquemment se frotter contre un tronc d'arbre voisin, ce type d'indice se nomme "houzure" ou "frottoir".  Si vous observez bien de près ces indices, vous trouverez des reste de soie ou de poils fixés au tronc dans la boue.





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